Aujourd’hui, de plus en plus de mesures gouvernementales privilégient les véhicules propres, en d’autres termes, ceux qui fonctionnent avec des carburants autres que l’essence et le diesel, que ce soit exclusivement ou partiellement. Il s’agit de l’électricité, du GPL, du gaz naturel ou bien du super-éthanol E85. Les conducteurs des véhicules propres peuvent bénéficier d’un tarif préférentiel pour leur demande de carte grise. Qu’en est-il pour les véhicules hybrides ?
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Le malus coûte plus cher en 2018
Le ministère a augmenté le malus écologique pour l’année 2018 afin de couvrir le bonus accordé aux véhicules électriques et les primes à la reconversion. Il faut savoir que le seuil d’émission de CO2 à ne pas dépasser pour bénéficier de l’exonération de la taxe est descendu de 127 g/km à 120 g/km, avec un montant minimal de 50 euros. Ainsi, depuis le 1er janvier 2018, un véhicule propre ne doit pas dépasser le seuil de 120 g/km.
On constate également un forte augmentation du malus qui passe par exemple de 60 euros à 253 euros pour un taux d’émission de 129 g/km et de 473 euros à 1 050 euros pour un taux d’émission de 140 g/km. Ainsi, pour bénéficier d’une exonération, il est recommandé de choisir un véhicule hybride avec un taux d’émission de CO2 inférieur à 120 g/km. Par ailleurs, il faut noter que l’Europe envisage de réduire ce seuil à 95 g/km dès 2020.
Annulation du bonus pour les véhicules hybrides rechargeables
Si l’achat de véhicules électriques neufs permettent toujours de bénéficier d’un bonus de 6000 euros, les acquéreurs de véhicules hybrides rechargeables perdent leur bonus de 1000 euros en 2018. Le bonus de 200 euros accordé aux vélos à assistance électrique a également été supprimé, tandis que le bonus accordés aux véhicules électriques à deux ou à trois roues baisse à 900 euros contre 1000 euros l’année dernière.