À partir du 20 mai 2018, le contrôle technique va prendre une tournure européenne. La principale vocation de ce changement, étant d’harmoniser les contrôles techniques de tous les pays d’Europe. Instauré en 1992, le contrôle technique est obligatoire, et doit être effectué aux quatre ans d’une voiture neuve, et tous les deux ans.
Parmi les nouveautés, les points de contrôle. Si jusqu’ici, ils étaient au nombre de 123, ils passeront alors à 132. Quant aux éventuels défauts étudiés lors du contrôle technique, ils passeront de 409 à 600. Actuellement, le contrôle technique compte deux niveaux de défaillance, qui passeront désormais au nombre de trois.
Le premier niveau de défaillance se nommera « défaillance mineure ». Il comportera 139 points de contrôle. Si le contrôle technique détecte des points défaillants, alors le propriétaire du véhicule devra les réparer, mais sans obligation de contre-visite.
Le deuxième niveau de défaillance se nommera « défaillance majeure ». Ce dernier comportera 340 points de contrôle. Tous les points qui s’avèreront défaillants se verront dans l’obligation d’être réparés, et ce, dans un délai de 60 jours.
Enfin, le troisième niveau de défaillance se nommera « défaillance critique ». Il comprendra 127 points à vérifier, tous comportant des risques pour la sécurité routière. Dans l’attente d’une réparation, une autorisation de seulement 48 heures sera donnée à l’automobiliste, avec l’obligation d’apposer la vignette le précisant, sur son pare-brise. Quant au prix du contrôle technique, il devrait augmenter de 20%…