La défaillance critique est le point qui risque de donner du fil à retordre aux automobilistes lorsque les nouvelles mesures applicables au contrôle technique entreront en vigueur le 20 mai 2018. En effet, la crainte d’échouer au contrôle technique devient plus grande et la question qui se pose est sans doute la suivante : est-il possible de déceler une défaillance critique avant de passer le contrôle technique ?
Une inspection visuelle pour déceler et anticiper une défaillance critique
Normalement, il suffit d’un entretien régulier pour que le véhicule ne présente pas d’anomalie qualifiable de défaillance critique dans le cadre du contrôle technique. En effet, le technicien inspecte surtout les équipements externes comme les pneumatiques, les éléments de freinage (disques ou plaquettes), les feux, les vitres, l’état général de la carrosserie et les différentes fuites (fluides, huile, etc.). Il s’agit de détails qui peuvent être détectés en effectuant une simple inspection visuelle. Cependant, il est fortement recommandé de ne plus négliger la périodicité indiquée par le garagiste pour l’entretien du véhicule pour éviter les dégradations excessives.
Des restrictions en vue de limiter les accidents
Bien que ces nouvelles dispositions soient plus restrictives et que la durée ainsi que le coût du contrôle technique soient susceptibles d’augmenter (hausse moyenne de 20 % du tarif), il ne faut pas oublier qu’elles contribueront toujours à améliorer la sécurité routière, à réduire le nombre d’accidents sur la voie publique et à veiller au bien-être de tous.