Après une phase test débutée en février 2017, les premières voitures-radar privées ont commencé à circuler en Normandie le 23 avril 2018. Aucune peine n’a été appliquée pendant la période d’essai, mais désormais, les conducteurs incriminés seront sanctionnés. Informez-vous sur ces dispositifs embarqués qui seront bientôt déployés dans toute la France.
Des véhicules conduits par des opérateurs privés
Rappelons que les forces de l’ordre ont commencé à utiliser des véhicules banalisés avec ce type d’appareil dès 2013. Les premiers modèles ont roulé pendant 900 heures et ont parcouru 50 000 km dans l’Eure et en Seine-Maritime avant que le système soit homologué. Aujourd’hui, ces véhicules sont conduits par des prestataires privés. Les premières voitures-radar privées qui roulent en Normandie sont conduites par des chauffeurs de Mobiom, une société du groupe Challancin, le premier qui a signé un contrat avec l’État pour verbaliser les excès de vitesse. Ces voitures devront rouler entre 6 et 8 heures par jour.
Comment reconnaitre les voitures-radar privée ?
Les premiers véhicules qui circulent en Normandie sont des Peugeot 308, mais le parc devrait s’agrandir et sera principalement composé de Peugeot 208, de Renault Mégane, de Citroën Berlingo et de Dacia Sandero.
Il faut comprendre que les voitures-radar privées ne diffusent pas de flash lumineux pour photographier les excès de vitesse, mais elles sont équipées d’un dispositif infrarouge qui permet de produire une image bien visible, quelle que soit l’exposition lumineuse. Cet appareil rectangulaire de 20 cm de long est placé au milieu de l’entrée d’air sous la calandre du véhicule et se repère assez facilement.
Malgré les efforts de l’État pour banaliser ces véhicules, les voitures-radar privées sont quand même reconnaissables à leur radar ETM (équipement de terrain mobile) installé à l’avant ou à l’arrière. En effet, le boîtier disposé au centre de la planche de bord est facilement reconnaissable.