Le Comité Interministériel de la Sécurité Routière a dévoilé cette mesure le 9 janvier dernier : bien que la diminution de la vitesse maximale à 80 km/heure ait fait l’objet de nombreuses controverses, cette mesure sera applicable à partir du 1er juillet 2018.
D’après Benjamin Griveaux, le représentant du Gouvernement qui a annoncé le maintien de cette nouvelle disposition le 7 mars 2018, elle concerne toutes les voies secondaires et aucune exception n’est prévue.
Une mesure qui sera testée au cours des deux prochaines années
Les autorités compétentes ont décidé d’évaluer la pertinence de cette mesure en commençant par une « phase test » du 1er juillet 2018 au 1er juillet 2020 sur les routes secondaires qui ne comportent pas de séparateur de voie. Selon les estimations du Gouvernement, le passage de la vitesse maximale de 90 km/heure à 80 km/heure devrait contribuer à sauver jusqu’à 400 vies par an.
La baisse de la mortalité routière en début d’année a encouragé le Gouvernement à continuer ses efforts pour améliorer la sécurité routière en validant cette mesure qui présente des avantages non négligeables. En effet, si la vitesse maximale est réduite à 80 km/heure, la distance de freinage d’urgence est plus courte, le champ de vision du conducteur est plus large, le véhicule consomme moins de carburant et pollue moins l’atmosphère.
31 % des accidents mortels causés par la vitesse
Cette mesure est mise en place sur la base de différentes informations officielles émise par la Sécurité Routière : la vitesse arrive en première position des causes des accidents mortels avec un taux de 31 %. Il faut également noter que 55 % de ces sinistres surviennent sur les chaussées à double sens qui ne présentent pas de séparateur de voie.